L'histoire racontée sur la semelle de la Air Jordan 9

Demain, la collection exceptionnelle Space Jam sera officiellement disponible sur Basket4Ballers. Parmi les nombreux produits proposés, Jordan Brand n’a pas manqué de redonner vie à la Air Jordan 9, une chaussure empreinte d’histoire. Dans le film, elle est la paire que portait Michael Jordan lors de son premier entraînement avec les Looney Tunes.

Dans la vraie vie, la Air Jordan 9 a été la première chaussure que Sa Majesté n’a pas portée sur le terrain. Conçu par Tinket Hatfield en 1993, le 9ème modèle de la ligne Air Jordan a fait son apparition lors de la première retraite sportive de MJ. Si la AJ9 n’a jamais foulé les parquets, c’est celle-ci que l’on retrouve aux pieds de la statue de Michael Jordan devant le United Center à Chicago.

AJ9

La Air Jordan 9 est donc pleine d’anecdotes. Mais toute son originalité vient de … sa semelle extérieure. Hatfield et son équipe ont commencé à travailler sur la Air Jordan 9 alors que Jordan était en tournée promotionnelle avec Nike en Asie. Le designer a donc considéré qu’il s’agissait de la paire marquant le côté « worldwide » de la marque. Air Jordan n’était plus qu’une simple marque américaine, il s’agissait d’une marque mondialement connue et reconnue. Et ce grâce à sa star Michael Jordan, devenue une icône mondiale.

Quand Hatfield a fait appel au créateur Mark Smith pour proposer une semelle inédite, celui-ci a imaginé une histoire racontée sur cette semelle.

« Il m’a dit, faisons une semelle en racontant une histoire. L’histoire d’un sport devenu international », s’est souvenu Tinker Hatfield.

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C’est ainsi que des mots dans différentes langues se sont retrouvés incrustés sur la semelle extérieure : « Uhuru » (indépendance en swahili), « Muundaji » (espoir en swahili), « Intenso » (intense en italien), « Liberté », « Anmutig » (grâce en allemand), « Fuerza » (force en espagnol), « Dédié »…

« Nous voulions parler de compétition, de victoire, de l’approche du basketball… Et ces termes, c’étaient plus que juste du basketball. C’était une façon de penser, de vivre… », a expliqué Smith.

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